Épingler
Ce pain venu du Canada apporte un air authentique sur la table. Tout le monde va adorer sa texture moelleuse à l’intérieur et sa croûte bien dorée et croustillante.
C’est devenu une habitude du dimanche chez nous de préparer ce pain, depuis que mon papi québécois me l’a appris. Avec les enfants, on partage ce moment chaque semaine les mains dans la pâte.
Ingrédients
- Farine classique: 335 g, pour une mie bien légère et gonflée
- Sel de mer: 7 g, il relève les goûts et contrôle la pousse
- Sucre: 3 g, juste ce qu’il faut pour faire bosser la levure et donner un peu de douceur
- Améliorant pour pain: 4 g, c’est optionnel mais donne un côté plus tendre
- Levure sèche instantanée: 3 g, c’est le coup de pouce pour faire monter le pain
- Eau tiède: 220 ml, prenez-la à température ambiante pour que ça démarre bien
- Huile végétale: 10 ml, rend la mie moins sèche et garde le pain plus frais plus longtemps
- Sirop de malt: 5 ml, pas obligé, mais ça fait une saveur sympa et une jolie couleur
- Pâte fermentée: 150 g, c’est la clé pour le goût et ça se garde plus longtemps
Étapes facilités
- Démarrage de la pâte
- Dans un grand saladier, mélangez les ingrédients secs et la levure ensemble. Faites un trou au milieu puis versez l’eau, l’huile et le sirop. Ramenez grosso modo la farine au centre, mélangez pour avoir une pâte lisse sans forcément la travailler à fond. Faut que la farine s’imprègne bien.
- Ajout de la pâte fermentée
- Posez tout sur la table farinée, ajoutez la pâte fermentée, puis pétrissez 5 minutes pour avoir un truc bien souple. N’en rajoutez pas trop en farine sinon ça durcit, un peu collant c’est mieux pour avoir du moelleux.
- Premier repos
- Remettez la pâte dans le saladier, couvrez avec un torchon humide. Laissez reposer une demi-heure à température normale. Ce temps permet au gluten de se poser et booste les saveurs.
- Pliage et second temps d’attente
- Pliage express pour évacuer un peu de gaz et raffermir la pâte. Couvrez encore et attendez encore trente minutes. Ce passage peaufine la texture et emmagasine plus de parfum.
- Façonnage et levée finale
- Façonnez un pain, posez-le dans un moule huilé côté soudure dessous. Laissez pousser dans un coin tiède et humide entre une et une heure trente, faut que ça double. Ici, la patience, c’est le secret pour un pain léger.
- Préchauffer le four
- Baissez les grilles en bas et au milieu du four, préchauffez à 200°C et mettez une plaque vide tout en bas. Ce set-up est la base pour un bon résultat.
- Cuisson vapeur
- Quand tout est chaud, versez 125 ml d’eau sur la plaque du bas pour donner de la vapeur puis placez le pain au centre. Cuisez 45 minutes environ. Cette vapeur fait une croûte brillante et craquante.
- Refroidissement
- Laissez sur une grille pendant au moins trois quarts d’heure avant de couper. Faut pas zapper, c’est là que la mie se pose et que le pain finit sa cuisson doucement.
Mon coup de cœur dans cette préparation, c’est vraiment la pâte fermentée. Chez nous, on garde toujours un petit morceau pour la prochaine tournée. Ma mamie disait qu’il y a un peu de chaque ancien pain dans le suivant.
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Garder son pain frais
Pour que votre pain reste frais un max, laissez-le refroidir entièrement avant de l’emballer. Le plastique ramollit la croûte alors mieux vaut le papier ou un torchon au début. Après une journée, mettez-le dans une boîte hermétique à température ambiante pour aller jusqu’à trois jours. Si vous voulez le garder plus longtemps, coupez-le en tranches une fois froid, séparez-les avec du papier cuisson et congelez. Comme ça, vous prenez juste ce qu’il faut à chaque fois.
Changer selon ses envies
On peut facilement adapter selon vos stocks et envies. La farine tout usage peut se mélanger avec un peu de farine complète pour plus de goût et de fibres. Démarrez en remplaçant un quart puis voyez si ça vous plaît. Pour le sirop de malt, du miel ou du sirop d’érable fonctionnent nickel, chacun amène sa touche. Pas de pâte fermentée sous la main ? Préparez un mini bout de pâte la veille et laissez-le reposer au frigo la nuit, ça fait le job.
Histoire et coutume
Ce pain a ses racines chez les colons venus de France au Québec. Il a changé au fil du temps pour s’adapter à ce qu’on trouvait et au climat local. Avant, on le cuisait dans de gros fours en pierre au feu de bois, ce qui lui donnait sa croûte spéciale. Fabriquer le pain était souvent le grand rendez-vous de la semaine dans les familles québécoises, où on en sortait plein d’un coup. Ça se mangeait à tous les repas, surtout accompagné de sirop d’érable pendant les grandes tablées du printemps.
Questions Fréquemment Posées
- → Quelles sont les alternatives à la levure instantanée ?
Optez pour de la levure sèche classique (même quantité) en la réhydratant avec de l’eau tiède. Pour la levure fraîche, utilisez le triple de la quantité recommandée.
- → Quel est le rôle du sirop de malt ?
Le sirop de malt, optionnel, donne une touche sucrée et aide à obtenir une croûte bien dorée. Vous le trouverez dans des magasins bio ou spécialisés.
- → Pourquoi faire un rabat sur la pâte ?
Le rabat permet d’éliminer l’air et renforce le gluten, donnant un pain bien élastique et structuré.
- → L’améliorant à pain est-il indispensable ?
Non, c'est facultatif. Mais il rend le pétrissage plus simple, les levées plus rapides et améliore la conservation du pain.
- → À quoi sert l’ajout d’eau dans une plaque chaude ?
Cette technique crée de la vapeur qui donne une croûte croquante tout en gardant l’intérieur hyper moelleux.