
Ce plat birman de poulet est une merveille encore peu connue par chez nous. Il a rien à voir avec ceux de l'Inde ou de la Thaïlande, franchement. Il faut goûter pour voir cette sauce bien parfumée, douce et relevée à la fois avec le curcuma, le piment et la tomate. Le poulet mijote lentement, et il devient super fondant et bien imprégné d'épices. Le détail qui tue ? À la fin, quand l'huile remonte à la surface, c'est comme un signe secret que tout est réussi. Cette huile, faut pas la zapper, elle amène une vraie touche au plat !
L'année dernière, j'ai sorti ce curry pour des amis en mode « testez-moi ça ! ». Même les plus calés en cuisine asiatique ont été bluffés. On dirait pas un plat indien ni thaï. Ils ont tout de suite tilté sur la sauce toute douce, super onctueuse, sans noix de coco, c'est vraiment la patte birmane.
Ingrédients Clés
- Cuisses et pilons de poulet avec la peau - Pour ce plat, c'est vraiment les meilleurs morceaux. Bien plus goûteux que le blanc et ils tiennent super bien à la cuisson longue. Gardez bien la peau, ça donne une sauce bien riche et plein de goût
- Curcuma - C'est lui qui donne cette couleur de folie et la touche de terre. Prenez-en du bon, bien jaune, bien parfumé. Un vrai plus pour tout le plat
- Sauce de poisson - Impossible de remplacer ce petit goût d'Asie ; elle donne le côté umami et profond au plat sans prendre le dessus
- Poudre de citronnelle - Pour cette note super fraîche et acidulée. Si vous tombez sur de la citronnelle fraîche, écrasez-la bien et mettez-la dans le plat, ça change tout
Depuis que j'ai découvert la bouffe birmane, ces ingrédients sont devenus des incontournables chez moi. Ce que j'adore dans une version authentique, c'est la simplicité des produits et la cuisson bien longue qui fait ressortir toutes les saveurs avec juste quelques épices.
Déroulé Complet
Rinçage et Marinade
Essuyez bien vos morceaux de poulet après les avoir passés sous l'eau froide. Beaucoup oublient mais ça aide vachement les épices à rester collées. Mélangez sel, curcuma et gingembre dans un saladier pour avoir une marinade sèche. Mettez le poulet, massez chaque morceau (même sous la peau si vous pouvez), histoire que tout soit bien enrobé. Laissez reposer à température ambiante, le temps de tout préparer à côté ou 30 minutes si vous avez le temps ; ça fait mieux marcher les parfums.
Lancement de la Base et Cuisson Initiale
Faites chauffer de l’huile neutre ou d’arachide dans une grande casserole. Balancez l'oignon bien haché dedans et faites-le revenir jusqu'à ce qu'il prenne une belle couleur dorée. Ajoutez ensuite l’ail, soit haché fin soit écrasé, laissez juste le temps que ça sente bon (mais pas cramé !). Direct, mettez la poudre de piment, touillez vite puis ajoutez le poulet mariné et laissez dorer tous les côtés, histoire de prendre le max de goût.
Mijotage Doux
Quand le poulet a pris des couleurs, versez à peine une petite tasse d’eau pour avoir un fond humide sans tout recouvrir. Baissez le feu, couvrez partiellement et laissez cuire tout tranquille 10 à 15 minutes. Comme ça, le poulet garde tout son moelleux. Faut juste que ça reste assez chaud mais pas que ça sèche ni que ça baisse trop.
Tomates et Parfums
Pendant ce temps, ajoutez les tomates en dés ou pelées écrasées, la sauce de poisson et la citronnelle en poudre. Remuez avec douceur pour éviter de casser le poulet déjà tendre. Les tomates fondent, leur acidité équilibre la sauce. Si ça devient trop épais, rajoutez un filet d'eau. À la birmanienne, la sauce doit restée épaisse pas liquide. Continuez la cuisson sans couvercle 10 à 15 minutes et mélangez doucement de temps en temps.
Finition Quand l’Huile Remonte
C’est là que tout se joue : la cuisson continue jusqu’à ce que l’huile revienne en surface et fasse des bulles dorées. C’est le signe que c’est bon ! Ce n’est pas une erreur, c’est top ; le goût est au max. La sauce doit bien napper le poulet ultra tendre. Rectifiez éventuellement avec un peu de sauce de poisson si vous voulez plus de pep’s.

Service Façon Birmanie
Entre amis ou famille, servez tout dans un grand plat au milieu. Le riz blanc se met à part, chacun se sert comme il veut. En Birmanie, ils accompagnent souvent avec une petite salade croquante (genre chou râpé, herbes fraîches ou même parfois des feuilles de thé si vous en trouvez) et plein de mini à-côtés (piments frais, oignons, herbes variées... à improviser !).
Chez moi, on fait ce plat surtout le dimanche soir. Même les enfants, qui étaient un peu sceptiques, valident à cause du poulet tout tendre et la sauce douce même avec un peu de piment. Mon grand attend le moment magique où l’huile apparaît sur le dessus, ça veut dire « c’est prêt, on peut attaquer ! ».
Mon tout premier souvenir de ce plat remonte à un voyage à Yangon. J’avais partagé le dîner avec une famille adorable et tout ce que j’ai ressenti, c’est de la simplicité et de la gentillesse dans leur cuisine. Faire ce plat à la maison, c’est un petit voyage sans bouger du salon.
Questions Fréquemment Posées
- → D’où vient ce curry birman ?
- Ce plat est une belle fusion des spécialités culinaires typiques de la Birmanie et des épices du Sud-Est asiatique.
- → Comment réduire le piquant ?
- Ajoutez moins de piment et préférez une version douce. Intégrez aussi un peu de yaourt ou lait de coco pour adoucir.
- → Que peut-on utiliser à la place du poulet ?
- Essayez avec du poisson, du tofu ou encore du tempeh, en ajustant le temps de cuisson selon votre choix.
- → Quel accompagnement choisir avec ce plat ?
- Du riz jasmin ou basmati est excellent. Ajoutez une touche de fraîcheur avec une petite salade ou des légumes marinés.
- → Combien de temps peut-on garder ce curry ?
- Stockez-le au froid jusqu’à 3 jours. Les saveurs s'intensifieront encore après une nuit au réfrigérateur.