
Cette version revisitée du fameux bouillon de poulet mêle le couscous perlé à des notes méditerranéennes. On obtient un plat simple et gourmand qui rassasie et fait du bien au moral. La texture du couscous rond, bien reconnaissable, change tout du bouillon habituel assez classique.
La semaine dernière, j’ai servi ce plat un soir de pluie. Personne chez moi n’avait essayé le couscous perlé, alors ça fronçait un peu les sourcils ! Pourtant, tout le monde a adoré son petit côté moelleux encore ferme. Astuce : faire revenir le couscous dans l’huile, ça booste vraiment son parfum avant de le plonger dans le bouillon.
Ingrédients principaux
- Hauts de cuisse de poulet – Beaucoup plus de goût et de corps dans le bouillon que des blancs. Garder la peau et l’os, ça donne toute la richesse. S’ils sont fermiers c’est encore mieux, leur viande reste ferme et savoureuse
- Couscous perlé – Aussi appelé ptitim en France ou maftoul parfois, c’est ce couscous gros grains qui reste rebondi et ne devient pas pâteux. Un super remplacement pour riz ou petites pâtes
- Aneth frais – Une botte d’aneth frais change tout, rien à voir avec la version déshydratée. C’est ce qui relève et twiste le goût du bouillon
- Céleri avec feuilles – Les feuilles sont de vraies bombes d’arômes, ne les jetez surtout pas. Perso, j’en plante juste pour ça dans le potager
J’ai piqué cette idée lors d’une escale en Israël pendant un grand dîner familial. Le poulet du marché et les herbes fraîches du jardin faisaient toute la différence. Dès que j’en cuisine ici, j’ai l’impression de retourner à cette grande tablée hyper conviviale.
Étapes en détail
Démarrer le bouillon maison
Mettez le poulet dans une grande casserole, recouvrez-le bien d’eau froide, au moins trois doigts au-dessus. Ajoutez un bouquet de persil (tiges aussi). Portez à feu doux et surveillez l’ébullition. Dès que ça frémit, écumez la mousse qui arrive, puis baissez et couvrez à demi. Laissez gentiment cuire deux heures pour bien sortir toutes les saveurs et obtenir un bouillon doux et savoureux.
Préparer le poulet et filtrer le bouillon
Quand c’est prêt, sortez doucement les morceaux de poulet, laissez-les reposer quelques minutes. Filtrez ensuite tout le bouillon à travers une petite passoire doublée d’un torchon propre. Décortiquez la viande sans trop la hacher pour garder de beaux morceaux moelleux. Otez la peau et les os, bien sûr.
Lancer la garniture et le couscous
Dans la même casserole lavée ou une cocotte, faites revenir l’oignon et le céleri, avec leurs feuilles, dans de l’huile d’olive chaude à feu moyen. Remuez jusqu’à ce que tout soit tendre et translucide, cinq minutes environ. Salez généreusement avec un sel parfumé si vous aimez. Ajoutez le couscous perlé et faites-le dorer en mélangeant. Deux minutes suffisent, il va prendre de la saveur sous l’effet de la chaleur, c’est là qu’il développe son côté noisette.
Assembler et finir la cuisson
Ajoutez le bouillon filtré dans la marmite, remettez la viande de poulet. Portez à frémissement, puis laissez cuire 15 minutes. Le couscous doit rester légèrement ferme. Ajustez l’assaisonnement avec du sel et du poivre fraîchement moulu si besoin. Juste avant de servir, intégrez l’aneth coupé et le jus de citron. C’est ce duo qui apporte la note finale de fraîcheur. Maintenez sur feu doux 5 minutes pour que tout se mélange bien.
Chez nous, cette soupe est devenue le remède miracle dès qu’un rhume pointe son nez. Même mon père, pas très branché nouveautés, en redemande dès qu’il a la gorge enrouée. J’avoue, j’étais sceptique sur l’aneth dans la soupe au début… mais c’est un duo qui fonctionne, et bien mieux que ce que j’imaginais !

Découverte du dukkah
Ce mélange épices/fruits secs venu d’Égypte est magique par-dessus la soupe. Il apporte du croquant et des saveurs relevées, parfait pour contrebalancer la douceur du bouillon. Chez moi, je pile grosso modo noisettes, coriandre, sésame et cumin grillés. Franchement, une fois essayé, difficile de s’en passer à côté de cette soupe !
Trouver le bon sel parfumé
Un simple sel parfumé change la donne. À chaque saison sa variante : herbes de Provence l’été, ail et poivre en hiver, citrons confits au printemps. Vous changerez toute la sensation du plat en jouant sur ce détail.
Pour bien accompagner
Avec du pain de campagne grillé ou des biscottes artisanales, c’est le top ! Le croustillant réveille la texture toute douce de la soupe. Pour compléter, j’ajoute une salade express de concombre et radis, huile d’olive, citron, c’est rafraîchissant et ça équilibre le repas.
Ce plat, c’est pour moi le parfait mix entre les bases familiales et des envies de nouveauté. Il réchauffe, on sent l’influence des cuisines du Sud, mais ça ne trahit jamais l’esprit de la soupe de poulet maison. Après des dizaines d’essais, je crois que c’est ce point d’équilibre entre le bouillon longuement cuit et la rondeur fraîche des herbes qui fait tout. On se régale, on se réconforte – tout en s’évadant un peu par les parfums. Parfait les soirs frisquets, un vrai bout de Méditerranée dans l’assiette !
Questions Fréquemment Posées
- → Puis-je choisir une autre partie de poulet ?
- Bien sûr, utilisez cuisses, blancs ou un poulet entier, selon vos goûts.
- → Que faire pour une version sans gluten ?
- Substituez le couscous par du riz ou du quinoa, et optez pour des crackers adaptés.
- → Peut-on conserver la soupe au congélateur ?
- Oui, cette soupe supporte bien la congélation jusqu'à 3 mois. Décongelez doucement avant de déguster.
- → Par quoi remplacer l'aneth ?
- Le persil frais ou le cerfeuil feront parfaitement l'affaire en remplacement.
- → Est-ce que les enfants aiment cette soupe ?
- Tout à fait ! Sa douceur et son goût accueillant plaisent généralement à toute la famille.